Ce parcours, qui aborde différents droits humains - dont celui lié à la migration - sera présenté le 18 décembre prochain, à l’occasion de la Journée internationale des migrants.
« Nous sommes très heureux d’avoir pu mener à bien ce projet avec les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, explique Philippe Hensmans, Directeur d’Amnesty International Belgique francophone. Il va permettre de conscientiser un public vaste et varié aux problématiques liées aux droits humains, de l’ouvrir aux différentes dimensions de l’art, au monde et à la société, de mettre en perspective histoire de l’art et droits humains et d’inciter à la réflexion. »
Basé sur des dialogues entre des experts dans le domaine de l’art et d’autres en droits humains, le parcours est présenté sous la forme d’une dizaine de capsules vidéo. Françoise Tulkens, ancienne juge à la Cour européenne des droits de l’homme, et Anthony Spiegeler, historien de l’art, parlent par exemple de la justice ; Anne-Marie Impe, journaliste, et Jean-Philippe Theyskens, historien de l’art et guide-conférencier, dialoguent au sujet des droits des femmes, Ellen De Smet, professeure de droit de la migration à l’Université de Gand, et Isabelle Vermote, historienne de l’art, s’entretiennent à propos des migrations, etc.
« Ce parcours des droits humains propose de découvrir des grands thèmes liés aux droits humains à travers des œuvres issues des collections des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique allant du XVème au XXIème siècle, comme « La justice de l’empereur Otton » de Dirk Bouts ou « Les migrants » d’Eugène Laermans, explique Michel Draguet, directeur général des Musées royaux des beaux-arts de Belgique. Chaque thème se réfère à un ou plusieurs articles de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 qu’il nous a paru crucial de pouvoir valoriser en cette année d’anniversaire ».
Le parcours fera par ailleurs l’objet de visites guidées à destination de divers publics : groupes scolaires, groupes culturels, publics spécifiques… Ces visites guidées seront proposées dès septembre 2019 par le service de Médiation culturelle des MRBAB, qui a activement contribué à la réalisation de ce projet unique.