Leonzio Angole Onek a été libéré sans inculpation le 25 avril et Joseph Bangasi Bakosoro, le 27 avril. Amnesty International a obtenu la confirmation que 33 autres hommes étaient toujours détenus arbitrairement au siège du Service national de la sûreté et du renseignement, dans le quartier de Djebel, à Djouba, la capitale du Soudan du Sud.
Leonzio Angole Onek a été libéré sans inculpation pour « raisons humanitaires » par le Service national de la sûreté et du renseignement le 25 avril. Depuis son arrestation, le 7 décembre 2015, il n’avait pas pu consulter d’avocat et ignorait le motif de sa détention. Le Service national de la sûreté et du renseignement l’a autorisé plusieurs fois à sortir du centre de détention pour aller recevoir des soins médicaux à Djouba.
Joseph Bangasi Bakosoro, ancien gouverneur de l’État d’Équatoria occidental, a été libéré sans inculpation le 27 avril. Il a été arrêté le 22 décembre 2015 vers 15 heures ; il avait été convoqué au siège du Service national de la sûreté et du renseignement, dans le quartier de Djebel. Il a été placé en détention au secret jusqu’au début du mois de mars ; il a ensuite été autorisé à recevoir des visites de sa famille.
À la connaissance d’Amnesty International, 33 autres hommes sont toujours aux mains du Service national de la sûreté et du renseignement. Ils sont privés du droit de comparaître dans les meilleurs délais devant un juge et du droit de contester la légalité de leur détention. Certains des hommes concernés sont détenus au secret, coupés de leurs proches et du monde extérieur.