Écrire L’ex-directeur de la communication pour la coupe du monde jugé de manière inique

Au Qatar, le ressortissant jordanien Abdullah Ibhais purge une peine de prison de trois ans à l’issue d’un procès inique, fondé sur ses soi-disant « aveux » qui, selon ses allégations, ont été obtenus sous la contrainte.

Le 15 décembre 2021, la cour d’appel a confirmé sa condamnation pour des accusations incluant le détournement de fonds publics et a réduit sa peine de prison de cinq à trois ans. Il fait désormais appel devant la Cour de cassation.

Amnesty International demande aux autorités qatariennes d’annuler la sentence d’Abdullah Ibhais et de le libérer immédiatement.

Abdullah Ibhais, 36 ans, est un ressortissant jordanien, père de deux garçons âgés de quatre et six ans. Il était directeur de la communication pour les organisateurs de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le Conseil suprême pour la remise et l’héritage, l’instance gouvernementale chargée de planifier et d’organiser la Coupe du monde de football FIFA 2022.

Il a été arrêté le 12 novembre 2019 et conduit dans les locaux du Département des enquêtes criminelles (CID) à Duhail, dans le nord de Doha, où il a été interrogé par des agents de la sûreté de l’État. Plus tard ce jour-là, Abdullah Ibhais a été conduit chez lui pendant que des agents du CID ont perquisitionné sa maison et saisi ses appareils électroniques. Neuf jours après sa détention, Abdullah Ibhais a finalement pu consulter un avocat. Il a été libéré sous caution le 21 décembre 2019 dans l’attente de son procès. Son dossier a été transféré à une autre autorité et n’est plus considéré comme une question de sécurité d’État.

Le procès d’Abdullah Ibhais devant un tribunal de première instance s’est ouvert en janvier 2020. Abdullah Ibhais est revenu sur ses « aveux », affirmant qu’ils lui avaient été arrachés sous la menace et la contrainte, au cours d’interrogatoires qui s’étaient déroulés en l’absence d’un avocat. Le tribunal n’a pas enquêté sur ses allégations et a retenu ses « aveux » à titre de preuves contre lui. Après avoir entendu quatre témoins sur au moins 10, le juge a interrompu les audiences et refusé d’entendre la défense au tribunal, donnant à l’avocat d’Abdullah Ibhais quelques jours pour lui remettre sa défense par écrit.

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