Depuis le 8 octobre, les Nigérian·ne·s descendent dans les rues pour réclamer pacifiquement la fin des brutalités policières, des exécutions extrajudiciaires et des extorsions dont se rend responsable la Brigade spéciale de répression des vols (SARS), unité de la police nigériane chargée de lutter contre la criminalité violente. Ils se heurtent à un usage excessif de la force par l’armée et les forces de police.
Le 20 octobre, au moins 12 manifestant·e·s pacifiques auraient été abattus lorsque l’armée a ouvert le feu sur des milliers de manifestant·e·s qui réclamaient dans le cadre du mouvement #EndSARS que cessent les brutalités policières.
Les autorités doivent immédiatement mettre un terme aux homicides et à l’usage excessif de la force contre les manifestant·e·s pacifiques à travers le pays et s’engager à donner suite aux revendications concernant la réforme de la police et l’obligation de rendre des comptes pour les violences policières.