Écrire Un journaliste en détention privé des visites de sa famille

Le 24 janvier, le journaliste Amade Abubacar a été transféré de la prison du district de Macomia à la prison de Mieze, dans le district de Pemba, dont le chef-lieu est la capitale de la province de Cabo Delgado. Depuis lors, les autorités pénitentiaires le privent des visites de sa famille. Le 25 janvier, il a été autorisé à recevoir la visite, sous surveillance, de membres d’une commission du barreau mozambicain et de son avocat. Au cours de cette visite, il a dit avoir été soumis à des mauvais traitements pendant qu’il était détenu par les forces armées.

Amade Abubacar, 31 ans, travaille comme journaliste pour une radio locale. Le 5 janvier 2019, il a été arrêté arbitrairement par des policiers dans le district de Macomia, alors qu’il interviewait des civils déplacés à l’intérieur du pays - ceux-ci avaient fui leur foyer en raison de l’intensification des attaques violentes perpétrées par des membres présumés d’un groupe extrémiste connu sous le nom d’ « Al-Shabab » dans le nord de Cabo Delgado. Les policiers, qui n’ont pas présenté de mandat d’arrêt, l’ont menotté, lui ont confisqué son téléphone portable et l’ont emmené au poste de police de Macomia. Le même jour, Amade Abubacar a été transféré du poste central de la PRM (Police de la République du Mozambique) du district de Macomia au centre de détention militaire de Mueda, où il a été détenu au secret pendant 12 jours sans être déféré à un tribunal.

Le 18 janvier, le tribunal judiciaire du district de Macomia a ordonné son maintien en détention, dans l’attente de son procès, au poste de police central du district de Macomia.

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