Treize prisonniers sahraouis ont suspendu leur grève de la faim après 36 jours, car leur état de santé s’est dégradé. Ils purgent de longues peines de prison auxquelles ils ont été condamnés à l’issue d’un procès inique devant un tribunal militaire en 2013.
Sidahmed Lemjayed, Ahmed Sbai, Mohamed Bachir Boutanguiza, Naâma Asfari, Hassan Dah, Cheikh Banga, Mohamed Bani, Sidi Abdallah Abhah, Mohamed Bourial, Mohamed Embarek Lefkir, Bachir Khadda, Abdallah Toubali et Brahim Ismaili ont cessé leur grève de la faim le 5 avril, car leur état de santé s’est détérioré. Ils avaient entamé une grève de la faim le 1er mars à la prison Salé 1, près de la capitale, Rabat, à plus de 1 100 km de leurs familles qui vivent à Laayoune, au Sahara occidental. Ils protestaient contre leur incarcération, et contre celle de huit autres personnes à l’issue d’un procès inique.
Ils continuent de demander une libération ou un procès équitable pour eux et les huit autres personnes incarcérées dans le cadre de la même affaire. Ils continuent également de protester contre le temps qu’a mis la Cour de cassation à répondre à leur recours formé trois ans après leur condamnation.