Gilber Caro, dont on était sans aucune nouvelle depuis le 2 mars, a comparu devant un tribunal le 13 mars. Lors de cette audience, ses avocats et sa famille ont pu le voir après 11 jours sans aucune information à son sujet. Il avait été transféré de manière arbitraire de son centre de détention le 2 mars, sans que ses avocats ni ses proches n’en soient informés, et détenu au secret. Au cours de l’audience, Gilber Caro a dit craindre pour sa vie et sa sécurité dans le nouveau centre où il est détenu.
Gilber Caro, détenu de manière arbitraire au Venezuela pour des motifs politiques, a été transféré le 2 mars à l’aube vers un nouveau centre sans justification, et sans que ses avocats ou ses proches n’en soient informés. Depuis, ceux-ci ont demandé de manière répétée et publique à savoir ce qu’il était advenu de lui et où il se trouvait, mais les autorités ont ignoré leurs requêtes. Ce n’est que lorsqu’il a été amené au tribunal pour l’audience le 13 mars qu’ils ont enfin pu le voir et confirmer son nouveau lieu de détention.
Lors de l’audience, Gilber Caro semblait visiblement angoissé et en mauvaise santé. Ses proches ont déclaré à Amnesty International qu’ils craignent pour sa santé et son bien-être tant qu’il demeure détenu aux mains des autorités.
En outre, Gilber Caro lui-même a déclaré au tribunal qu’il craint pour sa vie et son intégrité personnelle dans le nouveau centre où il est détenu, la Communauté pénitentiaire Fénix-Lara (Comunidad Penitenciaria Fénix-Lara) dans l’État de Lara, dans l’ouest du Venezuela. Cette prison est connue pour ses émeutes violentes.
Depuis son transfert arbitraire le 2 mars, les autorités vénézuéliennes n’autorisent pas ses avocats ni ses proches à communiquer avec Gilber Caro ni à lui rendre visite à la Communauté pénitentiaire Fénix-Lara.