Surveillance et censure en Corée du Nord

La surveillance et la censure des communications sont une tendance à la hausse à travers le monde, et la Corée du Nord n’y échappe pas. Un rapport d’Amnesty International, dévoile le durcissement des contrôles, de la répression et des mesures d’intimidation que subit la population depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un en 2011. Aujourd’hui, les Nord-coréens n’ont le droit d’accéder ni à internet ni aux services de téléphonie internationaux, afin d’empêcher toute communication avec le monde extérieur. De plus, les autorités nord-coréennes surveillent et intimident de plus en plus la population dans le but de décourager les tentatives de connexion avec l’étranger. Ainsi, les Nord-Coréens sont constamment soumis à des ingérences des autorités dans leur vie privée, ce qui viole leurs droits fondamentaux. Ils devraient avoir le droit de communiquer librement avec leur famille et amis sans avoir peur des représailles de leur gouvernement. L’une des conséquences de ce système de surveillance est qu’il est difficile pour les citoyens de la Corée du Nord de dénoncer les violations massives et systématiques des droits humains qui ont lieu dans le pays. La liberté d’expression et l’accès à l’information des Nord-coréens sont donc encore et toujours bafoués. Il s’agit pourtant de droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui sont cruciaux pour la réalisation des droits sociaux, culturels et économiques des individus. De plus, d’après une résolution (…)

La Corée du Nord est un des pays les plus isolés du monde. Le dirigeant du pays, Kim Jong-un, maintient un pouvoir absolu sur tous les aspects du gouvernement et exerce un contrôle considérable sur la plupart des aspects de la vie quotidienne.

La majorité des citoyens est privée de contact avec le monde extérieur. Certains parviennent à se procurer des téléphones étrangers, le plus souvent chinois, afin de pouvoir communiquer avec l’étranger, ce qui est totalement interdit par le régime de Kim Jong-un. Il est donc impossible pour les Nord-coréens ayant quitté le pays de contacter leurs proches sauf s’ils font appel à des intermédiaires, un système coûteux et dangereux.

Le contact avec l’extérieur se fait sous un risque considérable d’arrestations arbitraires, dans un climat de délation et de surveillance. Certaines personnes interviewées qui ont été témoins ou sujets à des arrestations après avoir communiqué avec le monde extérieur soulignent le fait qu’elles ont dû payer des pots-de-vin pour retrouver leur liberté.

L’interférence de l’Etat dans la vie privée des citoyens est une violation des lois internationales qui régissent la liberté d’expression et la protection contre l’ingérence arbitraire et illégale dans la vie privée des individus.

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