Action : Le gouvernement kenyan doit mettre fin aux expulsions forcées
Le logement est un droit humain
À ce jour, le gouvernement kenyan a échoué à planifier le logement convenable de plus de 50% de la population dans ses villes. On estime à environ deux millions le nombre d’habitants de Nairobi vivant dans des bidonvilles et des quartiers informels avec un accès inadéquat ou inexistant au logement, à l’eau, aux écoles, aux soins de santé et à la sécurité. Tout comme dans les quartiers informels à Mombasa et à Kisumu, ces résidents paient des impôts, votent, contribuent à l’économie et prennent part à la société comme tout autre citadin, mais ils sont exclus des budgets et des plans de la ville.
Personne ne devrait faire l’objet d’une expulsion forcée, peu importe l’endroit où il vit. Les expulsions forcées sont illégales en vertu du droit international et régional relatif aux droits humains. Les personnes qui vivent dans des quartiers informels ont les mêmes droits que les autres à un logement adéquat, à l’eau, à l’assainissement, à l’éducation et aux soins de santé.
La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a adopté, en octobre 2012, une résolution condamnant les expulsions forcées et exhortant tous les États parties à la Charte Africaine à prendre les mesures appropriées afin d’assurer le respect, la protection et la réalisation du droit à un logement convenable.
Le temps du changement est arrivé !
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- Report : If you love your life, move out ! Nigeria : Forced Eviction in Badia East, Lagos State (AFR 44/006/203) (en)
- Connaissez vos obligations - Comment empêcher les expulsions forcées (ACT 35/009/2012 (fr)
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