Il faut de toute urgence protéger les civils en République centrafricaine
Nos recherches et différents rapports, dont le dernier remis par le secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité, indiquent que les milices anti-balaka sont de plus en plus organisées et que les forces de la Séléka se regroupent dans le nord-est de la République centrafricaine. La situation est encore aggravée par la prolifération croissante des armes dans le pays, en violation de l’embargo décrété par le Conseil de sécurité.
L’ordre public n’existe plus et l’impunité est totale pour les graves crimes qui sont commis, y compris les crimes contre l’humanité, comme les homicides, les violences sexuelles, les pillages et les destructions de villages entiers.
Parallèlement, des milliers de personnes contraintes de fuir les violences en République centrafricaine se trouvent désormais confrontées à une nouvelle catastrophe humanitaire au Tchad et au Cameroun voisins. La saison des pluies s’annonce et leur situation déjà désespérée se détériorera rapidement si des abris, de la nourriture et des services de santé ne sont pas mis de toute urgence à leur disposition. Il est urgent que la communauté internationale coordonne une action visant à aider les autorités à éviter une nouvelle crise humanitaire.
N’hésitez pas à consulter notre carte interactive. Elle vous permet de consulter divers témoignages et de comprendre la crise des droits humains en République centrafricaine. Afficher la carte
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