Chili. Mettez fin à l’interdiction totale d’avorter
Ils doivent en outre fournir l’accès à des services d’avortements aux femmes et filles a minima :
quand une jeune fille est enceinte à la suite d’un viol, d’une agression sexuelle ou d’un inceste ;
si la grossesse menace sa vie ou sa santé physique/mentale ;
ou encore dans les cas de malformations foetales graves/mortelles.
Le 31 janvier 2015, la Présidente du Chili, Michelle Bachelet, a introduit un projet de loi devant le Congrès. Celui-ci aurait pour effet, s’il venait à être voté, de non seulement lever l’interdiction totale d’avorter, mais aussi de garantir l’accès à des avortements sûrs dans les cas où la vie de la femme ou de la fille est en danger, lorsque le fœtus n’est pas viable ou lorsque la grossesse est le résultat d’un viol.
Le Congrès débat de ce projet de loi en ce moment même. Bien que celui-ci ne réponde pas en tous points aux standards internationaux, c’est un premier pas très important pour assurer la protection des femmes et des filles au Chili. Nous exhortons dès lors le Congrès national à l’approuver.
Agissez maintenant ! Demandez au Chili de changer sa loi sur l’avortement.
- Plus d’information en rapport avec l’action
- Campagne Mon Corps, Mes Droits
- Rapport 2014-2015 : bilan sur les droits humains au Chili
- Communiqué de presse 2014 : Le Chili se rapproche de la dépénalisation de l’avortement.
- Communiqué de presse 2013 : Le Chili doit proposer toutes les solutions envisageables, y compris l’avortement, à une fillette enceinte à la suite d’un viol.
Action terminée