Burkina Faso. Levons les obstacles à la contraception pour les femmes et les filles

Imaginez ne pas savoir que vous pouvez tomber enceinte après un rapport sexuel. Imaginez découvrir comment empêcher une grossesse seulement après avoir eu votre troisième ou quatrième enfant. Maintenant, imaginez connaître les moyens de contraceptions — pilules ou préservatifs —, mais qu’on vous les refuse parce que vous n’avez pas l’autorisation de votre partenaire ou de votre belle-famille. Ceci est la réalité pour de nombreuses femmes et filles au Burkina Faso aujourd’hui. De plus, même si elles ont la permission d’utiliser un moyen de contraception, les Burkinabè n’ont pas toujours assez d’argent pour se les procurer. Le coût de la contraception d’urgence équivaut au minimum à 1/5e du salaire minimum mensuel. De plus, beaucoup de femmes n’ont pas les moyens financiers et matériels de se rendre dans les cliniques et pharmacies se trouvant loin de chez elles. Ces barrières à la contraception sont à l’origine de grossesses non désirées, non planifiées et parfois à risque. En fin de compte, les femmes et les filles sont privées de la possibilité de faire des choix cruciaux pour leur santé, leur vie et leur futur. Pourtant, ces choix leur appartiennent ?! Cela constitue une atteinte à leurs droits sexuels et reproductifs. Pour la fille qui a été forcée à se marier par sa famille, pour la femme qui a besoin de la permission de son mari pour utiliser la contraception, pour l’adolescente qui tombe enceinte après avoir été violée et qui n’a pas d’autre choix que de (…)

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