Les procès inéquitables mènent à la peine de mort
La condamnation à mort de Barzan Nasrollahzadeh a été annulée
En 2010 en Iran, les autorités ont arrêté Barzan Nasrollahzadeh, alors âgé de 17 ans. Membre de la minorité kurde, il est accusé d’« inimitié envers Dieu » ainsi que de « participation à des complots d’assassinat ». Il n’a pas accès à un·e avocat·e avant le jour de son procès. Lors de celui-ci, il est condamné à mort.
Ce jugement est pourtant illégal. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention relative aux droits de l’enfant, auxquels l’Iran est partie, interdisent strictement l’imposition de la peine de mort pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans.
De plus, son procès fut tout sauf équitable. Les « preuves » utilisées pour le condamner regroupent des enregistrements d’aveux réalisés sous la contrainte et la torture. La condamnation à mort de Barzan doit être annulée.
Amnesty International a appris que Barzan Nasrollahzadeh a été libéré de prison le 20 octobre 2020 après que la Cour suprême iranienne eut annulé sa condamnation à mort. Nous n’avons pas pu obtenir une copie de l’arrêt de la Cour suprême. Cependant, l’Agence de presse des militants des droits de l’homme, un groupe iranien de défense des droits de l’homme, a indiqué que la Cour suprême l’avait condamné à une peine d’emprisonnement ; et qu’en raison du nombre d’années qu’il avait déjà passées en prison, il pouvait être libéré car il était considéré comme ayant purgé sa peine de prison.
Nous vous sommes reconnaissants et vous remercions pour votre engagement pour Barzan Nasrollahzadeh !
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