Au Kirghizistan, Rita Karassartova est assignée à résidence pour avoir manifesté pacifiquement afin de protéger un réservoir d’eau potable. Le gouvernement kirghiz s’en prend aux droits humains élémentaires.
BONNE NOUVELLE : Le tribunal a acquitté Rita Karasartova et tous les autres accusés dans l’affaire Kempir-Abad !
C’est une grande joie pour toute la société civile du Kirghizstan et une grande victoire pour nous. DÉFENSEURE DES DROITS HUMAINS
Rita Karassartova est une défenseure des droits humains et spécialiste de la gouvernance civique. Pendant plus de 10 ans, elle a passé sa vie à donner des conseils juridiques indépendants, aidant ainsi les personnes dont les droits ont été violés par un système juridique corrompu et peu fiable. ACCÈS À L’EAU MENACÉE
Un accord frontalier a été signé entre l’Ouzbékistan et le Kirghizistan, donnant le contrôle d’un réservoir d’eau potable à l’Ouzbékistan. Cet accord suscite l’inquiétude de la population qui craint que l’Ouzbékistan ne restreigne, voire n’interdise, l’accès à l’eau, ressource rare dans la région, dont la perte pourrait avoir des conséquences désastreuses.
Rita ainsi que 26 autres personnes appelait la population à manifester pacifiquement contre cet accord, et réclamait plus de transparence de la part du gouvernement. Ils ont été arrêtés pour s’être opposés à cet accord. DÉTENTION ET ACCUSATION INJUSTE
Depuis octobre 2022, Rita a passé plusieurs mois détenue dans une cellule exiguë, sans pouvoir accéder à des soins médicaux ni voir sa famille ou parler avec elle. Elle est aujourd’hui assignée à résidence et subit un couvre-feu strict.
Elle a été accusée de « tentative de renverser le gouvernement avec violence (…)
Action terminée