UN PROCÈS INIQUE ET DES MAUVAIS TRAITEMENTS
Salma al Shehab a été détenue à l’isolement pendant 285 jours avant l’ouverture de son procès, lui-même d’une iniquité flagrante. Elle a également été privée d’assistance juridique tout au long de sa détention provisoire, notamment durant ses interrogatoires.
De telles violations des normes internationales et du Code de procédure pénale saoudien sont inadmissibles.
DES PEINES DE PLUS EN PLUS RÉPRESSIVES À L’ENCONTRE DES MILITANT⋅ES
Les autorités saoudiennes ont condamné Salma al Shehab à 34 ans de réclusion, suivis de 34 ans d’interdiction de voyager, uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression. Une sanction arbitraire et très lourde, qui risque notamment de priver la militante de perspectives de formation ou d’emploi à l’étranger, de soins médicaux en dehors de l’Arabie saoudite et de contacts avec sa famille pendant des années.
Amnesty International a par ailleurs appris de la part de militant·es ayant connaissance du cas de Salma al Shebab que plusieurs autres défenseures des droits des femmes ont été arrêtées en raison de leurs propos sur Twitter depuis l’arrestation de Salma. La crainte généralisée en Arabie saoudite de faire l’objet de représailles dissuade cependant les gens de s’exprimer sur ces affaires sur les réseaux sociaux ou dans les médias.
Signez cette pétition pour demander au Roi d’Arabie saoudite de libérer Salma al Shehab immédiatement et sans condition et d’annuler sa déclaration de culpabilité.