« La mise en œuvre d’un système de surveillance de masse aussi vaste sous prétexte d’assurer la “sécurité nationale” permettrait aux talibans de poursuivre leurs politiques draconiennes portant atteinte aux droits fondamentaux de la population en Afghanistan – notamment à ceux des femmes dans l’espace public.
« S’il est installé, ce système de surveillance fragilisera également les droits au respect de la vie privée et à la liberté de réunion et d’expression, qui subissent déjà des attaques sans précédent depuis que les talibans ont repris le pouvoir, et éloignera encore davantage le pays de l’état de droit. »
« S’il est installé, ce système de surveillance fragilisera également les droits au respect de la vie privée et à la liberté de réunion et d’expression, qui subissent déjà des attaques sans précédent depuis que les talibans ont repris le pouvoir, et éloignera encore davantage le pays de l’état de droit. »
Complément d’information
Amnesty International a déjà constaté que la technologie de reconnaissance faciale est utilisée par les autorités israéliennes pour maintenir leur domination et continuer d’opprimer les Palestinien·ne·s dans les territoires occupés. L’organisation a par ailleurs publié un rapport [1] sur l’utilisation de milliers de caméras de vidéosurveillance dotées de systèmes de reconnaissance faciale à travers la ville de New York, dont la plupart sont installées dans des quartiers habités majoritairement par des personnes de couleur, où la reconnaissance faciale amplifie la discrimination lors des opérations policières.
Depuis qu’ils ont pris le contrôle du pays, les talibans ont anéanti les droits des femmes et des filles en Afghanistan. L’ampleur et la gravité des violations qu’ils commettent contre elles ne font qu’augmenter au fil des mois.