Le 2 juin, le premier ministre chinois Li Keqiang sera à Bruxelles pour le 19e sommet bilatéral entre l’Union européenne et la Chine. Il y rencontrera le président du Conseil européen Donald Tusk et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. À cette occasion, Amnesty International se mobilise aux côtés de la Fédération internationale des droits de l’Homme, de Human Rights Watch, de International campaign for Tibet et de la communauté tibétaine de Belgique, pour rappeler aux autorités européennes que la promotion des droits humains doit être un élément central de l’engagement européen avec la Chine.
Rejoignez-nous
L’Union européenne et ses États membres doivent exiger une politique plus respectueuse des droits humains aux autorités chinoises. Venez nombreux et joignez-vous à notre action. Le rassemblement aura lieu le 2 juin de 10h30 à 12h devant la Commission, dans la Petite rue de la loi, entre le parc du Cinquantenaire et le rond point Schuman.
Infos pratiques
Quand ? Vendredi 2 juin de 10h30 à 12h
Où ? Dans la Petite rue de la loi, entre le parc du Cinquantenaire et le Rond point Schuman (arrêt de métro Schuman)
La situation des droits humains en Chine
Harcèlements, intimidations, mises sur écoute, arrestations et incarcérations : les autorités chinoises mènent une importante répression contre les avocats spécialisés dans les droits humains et les défenseurs des droits humains. La liberté d’expression demeure largement limitée, d’autant plus que les autorités chinoises ont renforcé le système très répressif de censure d’internet et emprisonnent les journalistes dissidents. Cette répression est restée particulièrement sévère dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang et dans les zones à population tibétaine, dans le cadre des campagnes de « lutte contre le séparatisme » ou de « lutte contre le terrorisme ».
Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter notre rapport annuel 2017 sur la situation des droits humains en Chine.
Également, vous trouverez ici des informations à l’égard de Su Changlan, qui risque une lourde peine d’emprisonnement pour avoir milité en faveur de la démocratie et des droits des femmes en Chine.