Ces 24 et 25 janvier, la Belgique est auditionnée à Genève par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies concernant l’application de la Convention relative aux droits de l’enfant en Belgique [1]. Cette convention, ratifiée par la Belgique en 1991, détermine les droits fondamentaux qui doivent être respectés pour tous les enfants.
Lors de cette audition, la Belgique doit montrer les progrès réalisés en ce qui concerne l’application de la Convention. La détention des enfants, point critique signalé par les associations et les ONG partenaires de la campagne « ON N’ENFERME PAS UN ENFANT. POINT. », mais également par le Comité lui-même, fait partie des sujets sur lesquels la Belgique doit s’expliquer. En effet, depuis le mois d’août, notre pays a enfermé 19 enfants pour des raisons migratoires, alors que la Belgique avait mis fin à la pratique de détenir des familles en centre fermé depuis 2008, en donnant la priorité aux alternatives à la détention.
En septembre, le Comité des droits de l’enfant avait exigé que la Belgique libère la première famille qui avait été enfermée dans le centre fermé pour familles, et l’Office des Etrangers avait refusé d’obtempérer.
La campagne « ON N’ENFERME PAS UN ENFANT. POINT. » a envoyé un courrier au Comité pour l’informer des évolutions récentes en ce qui concerne la détention des enfants en Belgique. Nous l’avons encouragé à exiger de manière ferme de la Belgique qu’elle respecte ses engagements en termes de droits de l’enfant en mettant immédiatement fin à la détention des enfants mineurs en Belgique.
Il est impératif que la Belgique entende les demandes formulées par le Comité, mais également celles des 330 organisations qui soutiennent la campagne « ON N’ENFERME PAS UN ENFANT. POINT. », et des quelque 30 000 personnes qui ont déjà signé la pétition.
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