« Nous avons déjà recueilli des informations sur l’utilisation d’armes incendiaires contre des civils, qui n’ont littéralement plus d’endroit où se mettre à l’abri. Cette attaque semble être le dernier exemple de cette pratique ignoble » a déclaré Rawya Rageh, conseillère principale sur les situations de crise à Amnesty International.
« Dans les zones assiégées par le gouvernement syrien, comme Daraya, des civils nous ont raconté que ce qui les terrifiait le plus pendant la phase finale du siège, avant qu’ils ne soient contraints de partir, était l’usage des armes incendiaires ».
« Beaucoup ont déclaré qu’ils ne descendaient plus dans les abris, terrifiés à l’idée de mourir brûlés vifs. Ces craintes sont particulièrement poignantes aujourd’hui, à la lumière de cette nouvelle tragédie. »
Selon les médias officiels russes, le ministère russe de la Défense nie toute responsabilité dans cette attaque.