« Nous considérons ce transfert comme une disparition forcée, qui est en soi une violation grave des droits humains et qui augmente par ailleurs le risque de torture et de mauvais traitements », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International. « L’Iran doit immédiatement mettre fin à cette action illégale et faire la lumière sur le nouveau lieu de détention du Dr Djalali. Nous appelons d’autres pays, en particulier la Belgique, l’Italie et la Suède, à contacter les autorités iraniennes de toute urgence pour demander des éclaircissements. »
Suite à un procès inique et entaché de torture, Ahmadreza Djalali a été condamné en 2017 à la peine capitale en raison de prétendues activités d’espionnage. Il risque d’être exécuté à tout moment et son état de santé est extrêmement inquiétant. Amnesty International demande que cette condamnation à mort soit annulée et qu’il soit libéré immédiatement et sans condition.