Idlib - Une attaque imminente menace 2,5 millions de vie
Plus de la moitié de la population d’Idlib, en Syrie, a déjà, plusieurs fois fui des atrocités : famine, siège et crime de guerre à Alep, en Ghouta orientale, à Homs, à Daraa et ailleurs. Maintenant, ils peinent à avoir accès à de la nourriture, de l’eau et des soins de santé.
Des attaques utilisant des armes interdites à l’échelle internationale ont déjà eu lieu dans le sud du gouvernorat d’Idlib. 14 personnes civiles y ont perdu la vie et 35 ont été blessées. Selon 11 habitants d’Idlib, les forces du gouvernement syrien ont largué des bombes-barils et tiré des missiles dispersant des bombes à sous-munitions sur des zones à forte population pendant plusieurs jours, endommageant des écoles et des habitations.
Au moins 2,5 millions de personnes vivent à Idlib, dont 700 000 qui ont fui d’autres régions de Syrie. Plus de la moitié de la population d’Idlib a déjà été déplacée, parfois à de multiples reprises. Jusqu’à 300 000 personnes déplacées se sont rendues à Idlib depuis août 2017. Selon les organismes humanitaires de l’ONU, plus de 2 millions de personnes à Idlib ont besoin de nourriture, d’eau et de soins médicaux.
Nombre des personnes déplacées vivent dans des camps surpeuplés installés près de la frontière avec la Turquie, sans infrastructure adaptée ni accès à de l’eau potable et à l’électricité. Les possibilités d’emploi étant rares, la majorité des habitants d’Idlib dépendent de l’aide humanitaire pour survivre.
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