La 6e édition du rapport de l’Observatoire des armes wallonnes est rendue publique ce 28 juin 2023
- Acheminement des lettres en faveur de Chow Hang-Tung devant l’ambassade de Chine
182 411 mercis pour le Marathon des lettres 2022 !
En 2022, comme chaque année autour du 10 décembre, le public du monde entier s’est mobilisé pour écrire des lettres de pression, des cartes de soutien et signer des pétitions pour venir en aide à 10 personnes ou groupes de personnes dont les droits humains ont été bafoués, à travers le monde, pour s’être exprimées librement.
En Belgique, vous avez été nombreux·ses à prendre part à cette action et vous mobiliser pour changer la vie de ces personnes.
Cette année, ce sont 36 733 lettres et 6 894 cartes de soutien qui ont été écrites et collectées.
Cette année, ce sont aussi 145 678 signatures de pétitions récoltées.
Chaque lettre, chaque signature compte.
Ce sont donc pas moins de 182 411 actions qui ont été transmises aux ambassades le 2 février et qui font toute la différence.
Grâce à vous, grâce à vos mots, ces personnes peuvent espérer voir leur situation changer .
Vos mots sont la preuve que la liberté d’expression a un sens et qu’elle doit, plus que jamais, être conservée.
Et pour cela : 182 411 fois merci !
Le marathon des lettres c’est quoi ? Ça fonctionne comment ?
Comme chaque année, autour du 10 décembre, Journée internationale des Droits humains, la section Amnesty International Belgique francophone participe à la plus grande action mondiale en faveur des droits humains : le Marathon des lettres.
Cette année, Amnesty International mobilise le grand public pour écrire des lettres de pression et des cartes de soutien en faveur de 10 personnes dont les droits humains sont bafoués dans l’exercice de leur droit de manifester, de par le monde. Cette mobilisation internationale a de plus en plus de succès (plusieurs millions d’actions) et des effets positifs considérables : des personnes sont libérées, enfin équitablement jugées.
Oui, écrire ça marche. Chaque lettre compte et peut changer des vies !
Écrire une lettre-Signer une pétition : ça marche !
Comment écrire une lettre ?
Vous souhaitez vous aussi participer à cette campagne internationale et aider une ou plusieurs personnes en danger ?
Rien de plus simple. Pour cela :
- Munissez-vous d’un papier propre (si possible blanc ; en format A4) et d’un stylo (ou un ordinateur si vous souhaitez imprimer votre message) ;
- Ecrivez de façon courtoise aux autorités, une formule de politesse et votre message – vous pouvez choisir de recopier le texte proposé pour chaque personne ;
- Signez votre message ;
- Communiquez votre nom, prénom et adresse à la manière d’une lettre (si besoin, aidez-vous de l’exemple ci-contre).
- Ecrivez lisiblement ;
- Vous pouvez, mais ne devez pas mettre votre lettre sous enveloppe ;
- Chaque année, Amnesty International propose 10 personnes ou groupes de personnes en danger. Vous pouvez écrire pour une, deux, voire pour les dix. Chacun fait ce qu’il peut. Chaque message est important. Chaque lettre compte.
Vous souhaitez accéder à toutes les informations sur comment bien rédiger une lettre ? Vous trouverez tout dans notre livret accessible en ligne ou livré par courrier postal (envoyez votre demande par email à marathon@amnesty.be)
Organiser une séance d’écriture de lettres pour le marathon des lettres
Plus il y a de lettres, plus la pression mise sur les autorités sera forte. Aidez les personnes en danger en invitant votre entourage à écrire des lettres ou en organisant votre propre séance d’écriture privée !
Joignez l’utile à l’agréable en profitant d’une occasion (repas, drink, etc.) pour échanger sur le principe et écrire des lettres tous ensemble. En famille, entre amis ou entre collègues, c’est quand même plus sympa, non ?
Même les moins de 18 ans ont la possibilité de participer !
La participation des jeunes est importante pour eux. En l’invitant à prendre part à ce projet, le parent et/ou l’enseignant·e lui donne l’image d’un·e adulte qui, par son invitation, croit en ses capacités.
Pour les plus jeunes, une signature avec un prénom suffit. Les plus grands – s’ils le souhaitent – peuvent choisir de renseigner leur prénom, nom, code postal et commune (sans préciser le nom de la rue).
Prévoyez de quoi écrire : du papier, des stylos, de la lumière et un petit fond musical pour rendre cette séance d’écriture des plus agréables. Ça, c’est vous qui voyez !
Vous souhaitez accéder à toutes les informations sur l’organisation d’une séance d’écriture ? Vous trouverez tout dans notre livret accessible en ligne ou livré par courrier postal.
Vous souhaitez recevoir un ou plusieurs livrets ? Commandez-les en remplissant notre formulaire en ligne
LES LIEUX DE DÉPOTS POUR VOS COURRIERS ET CARTES POSTALES
Des boîtes postales sont mises à disposition pour déposer vos lettres de pression et vos cartes de soutien. Pour trouver des lieux de dépôt près de chez vous : Reportez-vous à la carte ci-contre
Pas de points de collecte près de chez vous ? Adressez-les à :
Amnesty International
Belgique francophone,
169 Chaussée de Wavre
1050 Ixelles
Luis Manuel Otero Alcantára à Cuba
Inculpé, détenu et emprisonné pour sa simple intention de se joindre à des manifestations.
Luis Manuel Otero Alcántara est un artiste afro-cubain et une figure clé du Mouvement San Isidro, un groupe diversifié d’artistes indépendant·es, de journalistes et de militants qui défendent la liberté d’expression à Cuba. Comme beaucoup d’autres, il a été emprisonné injustement dans le contexte des manifestations historiques du 11 juillet 2021, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans les rues de l’île pour exercer leur liberté d’expression et de réunion comme on ne l’avait pas vu depuis des décennies.
Demandez à Cuba de libérer immédiatement Luis Manuel Otero Alcántar.
Joanah Mabombe, Netsai Marova et Cecillia Chimbiri au Zimbabwe
Arrêtées, battues et agressées sexuellement pour avoir pris la tête d’une manifestation antigouvernementale.
Joanah Mamombe, Cecillia Chimbiri et Netsai Marova, trois militantes, ont été arrêtées le 13 mai 2020 pour avoir pris la tête d’une manifestation antigouvernementale organisée ce jour-là pour dénoncer la mauvaise gestion par les autorités de l’épidémie de Covid-19 et la faim généralisée dans le pays. Elles ont été isolées et arrêtées à un barrage de police avant d’être emmenées au poste de police et de monter dans un véhicule banalisé. Leurs têtes ont été recouvertes de sacs/cagoules.
Elles ont été conduites à l’extérieur de la ville où elles ont été jetées dans une fosse, battues, humiliées et agressées sexuellement.
À ce jour, personne n’a eu à répondre des disparitions forcées, des actes de torture et des autres mauvais traitements, notamment des violences sexuelles, subies par les trois militantes. Au contraire, de nombreuses charges pénales ont été retenues contre elles pour avoir dénoncé ce qui leur est arrivé, toutes assorties de peines d’emprisonnement.
Réclamez justice pour Joanah Mamombe, Netsai Marova et Cecillia Chimbiri.
Plus d’informations sur Joanah Mamombe, Netsai Marova et Cecillia Chimbiri.
Chow Hang-tung à Hong Kong
Emprisonnée à Hong Kong pour des motifs liés à un "rassemblement non autorisé" en vertu de la nouvelle loi sur la sécurité nationale.
Chow Hang-tung, avocate spécialisée dans les droits humains et défenseur des droits des travailleur·es en Chine, est également en attente de jugement pour des charges additionnelles d’« incitation à la subversion », imposées le 9 septembre 2021.
Elle risque une peine supplémentaire de 10 ans d’emprisonnement. Au moment de son inculpation, Chow Hang-tung était vice-présidente de l’Alliance de Hong Kong pour le soutien aux mouvements démocratiques patriotiques de Chine (l’Alliance), organisatrice depuis 1990 de la veillée annuelle de Hong Kong à la mémoire des victimes de la répression de Tiananmen en 1989.
Chow Hang-tung exerçait par des moyens pacifiques son droit à la liberté d’expression.
Vahid Afkari en Iran
Arrêté arbitrairement, injustement emprisonné et torturé à la suite de sa participation pacifique à des manifestations nationales qui ont eu lieu dans tout l’Iran en 2017 et 2018.
Vahid Afkari a été arrêté le 17 septembre 2018 par sept agents armés en civil de l’Unité d’investigation de la police iranienne (Agahi) à son domicile à Shiraz.
Après son arrestation, Vahid Afkari a été victime d’une disparition forcée pendant 12 jours. Il a été condamné à 33 ans et neuf mois d’emprisonnement ainsi qu’à deux ans de « résidence obligatoire » dans la province d’Ardabil, dans le nord-ouest de l’Iran, ainsi qu’à 74 coups de fouet à l’issue de trois procès distincts d’une iniquité flagrante portant sur six chefs d’accusation, dont cinq découlent de sa participation pacifique aux manifestations.
Le 12 septembre 2020, les autorités iraniennes ont procédé à l’exécution secrète de son frère, Navid Afkari.
Alexandra Skochilenko en Russie
Aleksandra est maintenue en détention provisoire pour avoir protesté contre l’invasion de l’Ukraine. Si elle est reconnue coupable, elle risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
Le 31 mars 2022, Alexandra Skochilenko a remplacé les étiquettes de prix dans un supermarché local par de petites étiquettes en papier contenant des informations censurées par les médias d’État russes.
Le 11 avril, elle a été arrêtée et accusée de "diffusion d’informations sciemment fausses sur les forces armées russes". Cette infraction a été promulguée le 4 mars, après le début de la guerre en Ukraine.
Les députés de la Douma (Parlement) russe ont expliqué son adoption par la nécessité de "protéger les intérêts de l’armée russe".
Demandez à la Russie de libérer Alexandra Skotchilenko sans délai.
Nasser Zefzafi au Maroc
Emprisonné pour avoir exprimé ses opinions et réclamé le changement dans sa région.
Nasser Zefzafi est apparu comme un leader emblématique d’un mouvement de protestation de masse connu sous le nom de Hirak El Rif. Le 29 mai 2017, Nasser Zefzafi a été arrêté après avoir interrompu un sermon du vendredi dans une mosquée d’Al Hoceima et accusé l’imam de servir de porte-parole aux autorités, manipulant la religion pour détourner les gens du mouvement Hirak El Rif.
Il a été condamné à 20 ans de prison à l’issue d’un procès entaché d’irrégularités, notamment le recours présumé à la torture pour lui extorquer des aveux.
Il est en prison depuis six ans dans des conditions déplorables et souffre actuellement de plusieurs problèmes de santé pour lesquels il ne reçoit pas de soins adéquats.
Demandez aux autorités marocaines de libérer Nasser Zefzafi sans délai.
Zineb Redouane en France
Décédée après avoir été touchée par une grenade lacrymogène tirée par la police.
Le cas de Zineb Redouane est un cas emblématique d’usage létal de la force par la police lors de manifestations en France ces dernières années : elle est décédée à l’hôpital le 2 décembre 2018.
Elle a été abattue alors qu’elle fermait les fenêtres de son appartement du quatrième étage pour se protéger des gaz lacrymogènes utilisés dans le cadre du maintien de l’ordre lors de la manifestation qui se déroulait dans la rue en contrebas.
Sa mort est le résultat d’une combinaison de plusieurs formes de maintien de l’ordre illégal d’un rassemblement, dont l’utilisation imprudente d’armes moins meurtrières.
Shahnewaz Chowdhury au Bangladesh
Accusé en vertu de la loi draconienne sur la sécurité numérique du Bangladesh et risque jusqu’à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable.
Shahnewaz Chowdhury, ingénieur et militant bangladais, risque des poursuites pénales pour avoir partagé son opinion personnelle sur Facebook le 26 mai 2021.
Exprimant sa conviction sur le fait qu’une centrale électrique au charbon située dans sa ville natale, était destructrice pour l’environnement et critiquant les incidents qui auraient conduit au meurtre de 12 personnes lors de manifestations dans cette centrale.
Il a été arrêté par la police du Bangladesh le 28 mai 2021 et placé en détention provisoire à la prison centrale de Chittagong pendant 80 jours.
Pour avoir exprimé son opinion sur Facebook, il a été accusé de "tentative de détérioration de l’ordre public" par la "mise en ligne d’informations fausses, offensantes et diffamatoires", en vertu de la loi sur la sécurité numérique.
Demandez au Bangladesh d’abandonner toutes les charges sans délai.
Dorgelesse Nguessan au Cameroun
Arrêtée pour avoir participé pacifiquement à sa toute première manifestation.
Dorgelesse Nguessan est une mère célibataire et coiffeuse de 37 ans. Elle n’avait jamais été politiquement active auparavant, mais ses préoccupations concernant l’état de l’économie – et du pays dans son ensemble – l’ont amenée à rejoindre une manifestation prévue le 22 septembre 2020 à Douala, la capitale. C’était sa toute première manifestation.
Alors que la manifestation pacifique commençait, les forces de sécurité ont tiré des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la foule des manifestants et ont arrêté plus de 500 personnes. Dorgelesse était l’une d’elles. Le 29 septembre 2020, elle a été transférée à la prison centrale de Douala, où elle se trouve actuellement.
La détention de personnes simplement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression et de réunion, ainsi que la détention résultant de procès sans garanties procédurales indépendantes, sont arbitraires et illégales.
Demandez au Cameroun de libérer Dorgelesse Nguessan sans délai.
Yren Rotela et Mariana Sepúlveda au Paraguay
Privées de leur droit de changer légalement de nom conformément à leur identité de genre.
Les cas d’Yren et de Mariana, deux femmes transgenres, militantes et défenseurs des droits humains des personnes LGBTIQ+ au Paraguay, représentent fidèlement la réalité de nombreuses femmes transgenres et personnes LGBTIQ+ en ce qui concerne les défis qu’elles rencontrent pour faire reconnaître et garantir leurs droits humains.
Garantir le changement légal des noms d’Yren et Mariana est un acte de reconnaissance par l’État paraguayen de l’existence et de l’identité des personnes transgenres, un collectif qui, historiquement, a été et continue d’être invisible, discriminé et marginalisé.
C’est un pas en avant dans la longue lutte pour que leurs demandes soient entendues et prises en compte par les institutions.
Epistola, le nouveau podcast d’Amnesty International pour le marathon des lettres
Epistola tend son micro à des prisonnier·e·s d’opinion récemment libéré·e·s ainsi qu’aux militant·e·s qui se sont battu·e·s pour leur libération en écrivant des lettres. C’est le principe même de ce que nous vous demandons de faire dans le cadre du Marathon des lettres !
Epistola a pour objectif de montrer qu’écrire pour les droits humains est une action qui change la situation de celles et ceux qui ont le courage de défendre les droits humains.
Il a aussi pour vocation d’illustrer le lien qui unit les activistes pour les droits humains aux personnes pour lesquelles ils se battent. Epistola leur permet de se retrouver, de se rencontrer et de se rappeler de l’impact d’une simple lettre dans leur existence commune.
Écoutez les 3 épisodes d’Epistola en ligne ou sur votre plateforme de podcast préférée
Retrouvez les cas de ces dix personnes rassemblés en une page
Signez les 10 pétitionsVos lettres, vos mots ont changé des vies
En 2020 et 2021, des millions de personnes, tout comme vous, ont changé la vie de 10 personnes dont les droits humains ont été bafoués. Prendre juste un peu de temps pour envoyer écrire une lettre a fait toute la différence pour les personnes que nous avons soutenues dans le cadre de la campagne en 2020 et 2021. Voici quelques-unes de leurs belles histoires.
Un défenseur des droits collectifs des populations autochtones a été libéré au Guatemala
Bernardo Caal Xol est dirigeant autochtone, syndicaliste et défenseur des droits de la population autochtone q’echi et de la terre, du territoire et de l’environnement. En décembre 2021, le monde se mobilise pour réclamer sa libération avec plus de 500 000 actions menées dans le cadre du Marathon des lettres. Il a été libéré en mars 2022 après avoir passé plus de quatre ans derrière les barreaux.
Bernardo Caal Xol avait été condamné injustement en novembre 2018 à sept ans et quatre mois de prison pour avoir défendu les droits des communautés mayas q’echi touchées par un projet de construction d’une centrale hydroélectrique sur la rivière sacrée Cahabón, dans le département d’Alta Verapaz, dans le nord du Guatemala.
Une militante pour la liberté des femmes est libérée en Arabie Saoudite
Nassima al-Sada, une militante pour la liberté des femmes, est sortie libre de prison en juin 2021. Nassima avait été arrêtée en 2018 pour avoir défendu pacifiquement les droits humains.
Pendant son emprisonnement, les gardiens l’ont battue et ont interdit toute visite - même celle de son avocat. Les partisans du monde entier ont écrit un nombre impressionnant de 777 611 lettres, tweets et autres.
Le fils de Nassima, Mousa al-Sada, estime que l’attention portée par la communauté internationale à sa mère a permis de faire aboutir son procès à un verdict, après des années de stagnation, et a contribué à sa libération. Nassima fait toujours l’objet d’une interdiction de voyager, ce qui signifie qu’elle ne pourra pas quitter l’Arabie saoudite pendant cinq ans. Les sympathisants d’Amnesty International continueront à se battre pour que Nassima soit pleinement libérée.
Un journaliste algérien libéré en Algérie
Khaled Drareni a passé 11 mois en prison et est devenu un symbole de la liberté de la presse dont l’Algérie a tant besoin.
En mars 2020, Khaled a été arrêté alors qu’il couvrait une manifestation pacifique. Il a été accusé d’incitation à un attroupement non armé et d’atteinte à l’intégrité du territoire national et condamné à trois ans de prison - tout cela pour avoir simplement fait son travail de journaliste.
Suite à l’attention soutenue de la campagne et à la mobilisation massive des militants, Khaled a été libéré le 19 février 2021. Khaled fait toujours l’objet d’accusations. Nous ne nous arrêterons pas tant que ces charges ne seront pas abandonnée.
Un défenseur des droits humains libéré au Burundi
Germain Rukuki a été arrêté en juillet 2017 en raison du travail qu’il avait mené avec une organisation locale appelée Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-Burundi), qui a été fermée par le gouvernement. Le 26 avril 2018, Germain Rukuki a été déclaré coupable de « rébellion », d’« atteinte à la sûreté de l’État », de « participation à un mouvement insurrectionnel » et « d’atteinte à l’autorité de l’État », et condamné à 32 ans d’emprisonnement.
Plusieurs actions urgentes sont lancées à partir de février 2018 alors que son procès débute.
En octobre 2020, Germain Rukuki fait partie des 10 cas du Marathon des lettres.
En juin 2021, Germain Rukuki est libéré après avoir vu sa peine de prison de 32 ans ramenée à 1 an de prison.
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