« Ahmadreza Djalali doit immédiatement recevoir tous les soins médicaux nécessaires et retrouver sa famille en Suède. L’Iran doit le libérer, et la Suède comme la Belgique doivent tout mettre en œuvre pour que cela se produise. Sa vie en dépend », a déclaré Carine Thibaut, directrice d’Amnesty International Belgique francophone.
Le Dr Djalali n’aurait toujours pas été examiné par un spécialiste, tel qu’un cardiologue. Amnesty souligne que la clinique de la prison n’est pas équipée pour traiter des pathologies graves et que le Dr Djalali devrait avoir un accès immédiat à des soins hospitaliers en dehors de la prison. Il devrait également être autorisé à rester à l’hôpital aussi longtemps que nécessaire, sans être contraint de retourner en prison plus tôt que prévu. Une interruption brutale des soins pourrait aggraver son état de santé. Tout doit être mis en œuvre pour éviter que son état de santé ne se détériore davantage.
Amnesty International demande depuis longtemps à l’Iran de permettre à M. Djalali de bénéficier d’un traitement hospitalier pour les graves problèmes de santé qu’il a développés en prison. La nouvelle de la crise cardiaque rend cette demande encore plus pressante.
Complément d’information
L’absence de soins médicaux pour les prisonnier·e·s est un problème récurrent en matière de droits humains en Iran. Amnesty International a déjà soulevé cette question dans plusieurs rapports et actions. Ce faisant, l’organisation de défense des droits humains a noté à plusieurs reprises que les autorités iraniennes retardent et/ou refusent l’accès à des soins de santé adéquats aux personnes détenues pour des motifs politiques en particulier.
Fin avril, le Dr Djalali a déclaré qu’il était « proche de la rupture » dans un message audio enregistré depuis la prison et publié à l’occasion du neuvième « anniversaire » de son arrestation en Iran.